CIM – Common Information Model : c’est une norme diront certains, non CIM c’est un protocole diront les autres, selon les experts chacun le dénomme à sa façon, nous n’entrerons pas dans ce détail, et l’important nous semble de détailler à ce qu’il sert et comment il peut être utilisé. Disons que CIM est un standard ouvert, qui définit assez clairement les éléments administrés, et les relations entre ces objets ou ensemble d’objets, afin de ne pas avoir à subir les différences entre les fournisseurs des équipements et/ou les fabricants, sur la définition des informations de gestion (à tous commune), et d’y accéder à partir d’un programme.
Comment bien superviser ce protocole CIM ou norme
CIM est donc un modèle orienté objets de descriptions des données d’administration, il fut à son origine crée ou standardisé par le (DMTF Desktop Management Task Force) , qui changea de nom pour devenir DMTF (Distribued Management Task Force), aux environs de l’an 2000, pour être par sa richesse un « surensemble » pour les structures SNMP, CMIP, DMI ou JMAPI, dit simplement le CIM est un modèle de représentation des données
Le standard CIM sépare bien le schéma (CIM Schéma) et les spécifications (CIM Infrastructure Spécification), le DMTF sépare en plus les méta modèles (CIM Metamodèle), pour bien en détailler la sémantique, il est aussi la base ou socle utilisé dans d’autres standards proches ou similaires publiés aussi par le DMTFF, il fait partie intégrante de la norme de stockage SMI-S. D’une fine granularité, le modèle CIM descend très bas, sur le plan de la description de ses ressources, et c’est ainsi qu’avec la couche de transport ou protocole HTTP, il fut adapté à l’encodage de la technologie XML (balisage extensible), devenant le CIM-XML, Il fait partie intégrante d’un autre protocole que nous verrons séparément qui est le WBEM
Sur l’impulsion de la SNIA (Networking Industry Association Storage), qui est un regroupement des constructeurs et éditeurs de stockage, le protocole CIM fut adopté et vulgarisé, cette association adopta ce standard pour ses besoins propres et fut séduite par son formalisme, allant jusqu’à élaborer un modèle protocolaire spécifique pour les réseaux de stockage (SAN), en renforçant l’interopérabilité des outils d’administration, agissant ainsi pour que la norme DEN (qui portait sur les mécanismes de passerelles), soit fondue totalement dans le standard CIM ; les travaux d’amélioration du protocole continuent toujours, et il y a plusieurs groupes au DMTF, qui travaillent sur ce sujet, afin de mieux l’intégrer.
Ce protocole est très utilisé dans la supervision des systèmes d’information, il s’intègre à Nagios, remontant ainsi, les informations nécessaires pour faire fonctionner les ordonnanceurs ou superviseurs tels que MEMOGuard de Clever Technologies.
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